Enquête Ifop sur les violences sexistes ou sexuelles subies par les Européennes au travail, 2019
Une majorité d’Européennes (60%) rapportent avoir déjà été victimes d’au moins une forme de violence sexiste ou sexuelle au cours de leur carrière. Les violences verbales ou visuelles sont les plus rependues (40% pour les Françaises ont été victimes de sifflements, de gestes ou commentaires grossiers, ou encore des regards concupiscents). L’enquête montre aussi que près d’une Française sur trois (30%) a déjà été harcelée ou agressée sexuellement sur son lieu de travail. 11% d’Européennes et 9% des Françaises déclarent avoir déjà vécu, au cours de leur carrière, un rapport sexuel « forcé » ou « non désiré » avec quelqu’un de leur milieu professionnel.
Les auteurs des violences sont des supérieurs hiérarchiques, mais aussi des collègues et des personnes externes à l’entreprise (visiteurs, clients, fournisseurs, passants…). Les recours internes (ex : supérieur.e hiérarchique, syndicaliste) ne sont utilisés par les victimes que dans 9% à 16% des cas. L’enquête a été réalisée par l’IFOP pour le compte de la Fondation Jean Jaurès et de la Fondation européenne d’études progressistes.